Sur le premier point : il est un domaine qui échappe à peu près à l'omniprésence du législateur, c'est la langue française. Il n'y a nul droit ou obligation ) se faire appeler l'un ou l'autre. Mais contrairement à l'usage le plus répandu, le terme le plus respectueux est "Madame", et c'est celui qu'il faut employer dans le doute. Reprendre l'interpellation en précisant "Mademoiselle" peut être considéré comme une avance. Exception au principe : les actrices qui ont le privilège de se faire appeler Mademoiselle même grand-mère de 12 petits enfants. Je ne doute pas que des lecteurs plus pointus que moi en langue française apporteront des précisions ou des rectifications sur ce point et je leur en sais gré d'avance.
Sur le deuxième : c'est une coutume, et une coutume contra legem, puisque la loi dit très clairement que "Aucun citoyen ne pourra porter de nom ni de prénom autres que ceux exprimés dans son acte de naissance : ceux qui les auraient quitté sont tenus de les reprendre".
Le "nom de jeune fille" n'existe pas en droit français. Il n'y a que le nom patronymique, devenu récemment le "nom de famille" car le mot patronymique vient du latin pater, le père.''
Article publie par Eolas `journal d`un avocat`
"En Tunisie,Les femmes sont-elles obligées de faire changer leur nom sur leurs papiers officiels ?
je pense que le changement de nom par mariage n'entraîne aucune obligation de changement de nom pour la carte nationale d'identité, le passeport, la carte grise, le permis de conduire, etc. 
C'est une coutume mais ce n'est pas une pratique imposée par la loi. Beaucoup des jeunes mariées sont fières de s'appeler Mme X mais c'est leur fierté personnelle.  

Toutefois, l
`épouse peut utiliser dans la vie courante, si elle le désire, le nom de son conjoint, en le substituant au sien. " 
Pour la plupart des femmes tunisiennes mariées ,le nom de famille est gardé sauf si celle ci réclame cette modification en présentant son contrat de mariage,on mentionne sur la carte d'identité que la femme est née "x" et mariée à "z" .